Mahina Ngandu

« Les répétitions étaient vraiment dingues. On est vraiment face à soi-même, un coup on rit, un coup on pleure, parfois on se fâche : ce sont des montagnes russes, un camp d’entraînement émotionnel. Je suis née et j’ai grandi à Bruxelles. Ma famille est originaire du Congo, mais je n’y suis jamais allée. D’ailleurs, je ne dis presque jamais que je suis congolaise parce que je sens qu’on me colle d’emblée une étiquette. En soi, je crois que le corps physique est une expression de l’âme et je suis fière de mon origine, mais à un niveau plus profond ce n’est pas important ; nous sommes tous et toutes simplement des individus et nous vivons tous et toutes cette vie. Cette production le révèle très clairement : nous sommes neuf femmes noires sur scène, mais à la fois tellement diverses ! Et au sein de nos individualités, il y a aussi beaucoup de diversité. Toutes les facettes sont abordées. Je suis très curieuse de voir comment les gens vont réagir. J’espère que le spectacle aura un impact et offrira matière à réflexion. »