KVS

Let's change the algorithm

Dans quelle direction voulons-nous orienter notre monde ? Et l'Europe ? Et notre pays ? Quid de l’élaboration d’un système éducatif de qualité ? Et de la question migra- toire ? Que faire du réchauffement climatique et comment permettre à chacun·e de se sentir en sécurité dans ce monde de plus en plus complexe et à une époque de plus en plus compliquée ? Les défis ne manquent pas. L'année prochaine, nous avons tou·te·s rendez-vous aux urnes pour contribuer à façonner l'avenir de notre pays.

Le théâtre, c’est cela aussi : imaginer un avenir possible. L'art et la démocratie vont main dans la main. Une bonne démo- cratie ne peut se passer d’une expression artistique libre et florissante. Et à leur tour, les bon·ne·s artistes ont besoin d'un cadre de travail où évoluer en toute franchise, en toute liberté. Nous avons demandé aux artistes du KVS ce que la culture signifie pour elles, pour eux et pour la démocratie. Quel impact la culture peut avoir sur, dans une démocratie. Si ces mots semblent chargés d’une certaine emphase, nous en sommes cependant loin, car au-delà de l'esthétique, de la splendeur, de l'admiration et du « comment » des spec- tacles, il y a aussi le « pourquoi ». Pourquoi faisons-nous ce que nous faisons ? Et comment conversons-nous les un·e·s avec les autres ?

Pour imaginer l’avenir de notre ville, un avenir où chacun·e a sa place, nous échangeons avec autant de personnes que possible. Au KVS, nous sommes de fervents adeptes de l'in- clusion et du dialogue. Pas comme objectifs finaux, mais d’abord comme points de rencontre faisant office de cases de départ. Nous ouvrons le dialogue avec quiconque le sou- haite, sans armure, en toute vulnérabilité. Les bras et le cœur ouverts. Avec, en guise d’armes, la poésie et l'imagination.

Cette magnifique brochure que vous tenez dans vos mains, qui repose sur vos genoux, que vous feuilletez dans le métro ou ailleurs, déborde de rencontres. Nous collaborons avec nos voisins bruxellois du Kaaitheater, du Théâtre National, ainsi qu’avec nos collègues fédéraux de l’opéra de la Monnaie. Ainsi, nous sommes heureux de présenter nos artistes au pu- blic francophone du TN, et avec vous, nous fêtons en retour l'anniversaire du Raoul Collectif en nos murs.

C’est avec un coup de fouet que nous lançons la saison. Dans la foulée du festival ostendais Theater Aan Zee (dont Fikry El Azzouzi, visage du KVS, est l'invité principal), place au Thea- terFestival et à notre coproduction Cadela Força : The Bride and the Goodnight Cinderella de Carolina Bianchi, une pièce créée au Festival d'Avignon en juillet après avoir été l'un des works in progress les plus en vue lors de la dernière édition du festival Próximamente au KVS.

Nous poursuivons avec Moya Michael, Manuela Infante, Junior Mthombeni, Fikry El Azzouzi, Cesar Janssens, Bahar Temiz, Charo Calvo, Bruno Vanden Broecke et Valentijn Dhaenens : autant de visages du KVS prêts à présenter d’incroyables titres et de nouveaux projets. Quant à nos partenaires de danse habituels Voetvolk, Peeping Tom et Ultima Vez, ils donnent des pièces inédites attendues avec impatience dans de nom- breuses régions du monde. À vous de les découvrir pour la première fois au KVS.

Inspirons profondément et plaçons-nous sur la ligne de dé- part dans un vent de fraîcheur. Aujourd’hui, notre théâtre, encore une fois enrichi, se dote d’une nouvelle image. Nous sommes prêt·e·s pour une décennie en tant qu’institution « centrale ». Nous ne faisons pas vraiment les choses comme les autres. Nous proposons des productions que vous ne verrez nulle part ailleurs. Avec du cran, de l’enthousiasme à foi- son et surtout, sans craindre d’y laisser des plumes. Et c’est pour toutes ces raisons que le KVS vous sied à merveille.

Rebattons les cartes. Repensons les choses. Rêvons sans li-mite, écoutons et parlons. Rencontrons-nous et recommençons. Maintenant, c'est à nous de jouer.

Let’s change the algorithm. Let’s KVS.