KVS

WIPCOOP: Work in progress 2023

Mestizo Arts Platform / KVS
jeu. 19.10.2023 et ven. 20.10.2023
19.10.2023
et
20.10.2023

WIPCOOP, la coopérative Work In Progress de la Mestizo Arts Platform, lance sa huitième édition à Bruxelles. What the wip? La WIP, c’est quoi ? WIPCOOP offre au secteur artistique et au public la possibilité de jeter un œil sur ce qui se trame comme nouvelles créations artistiques dans le domaine des arts du spectacle.

Join the ride, Eyas Almokdad, Hafsa Aqqal, Justine Theizen,  et Nabil Ennassouh montreront au KVS leurs nouvelles créations à un public de professionnels et de curieux. Chacun dispose d’une demi-heure pour présenter son œuvre en chantier. Ensuite, les jeunes talents s’entretiendront pendant une heure avec une assemblée composée de dramaturges, de responsables de lieux de création, de producteurs et de programmateurs à propos de ce qu’ils ont présenté et de possible soutien. Pendant ces « pauses », d’autres artistes exposent leurs nouveaux projets et leurs nouvelles initiatives lors de causeries avec le public.

WIPCOOP – la coopération Work In Progress de Mestizo Arts Platform – est un parcours continu de développement à Bruxelles, Anvers, Gand, Malines et Louvain. Son objectif principal ? Offrir de la visibilité à de nouvelles œuvres artistiques à partir de la force de la coopération, établir un dialogue à ce sujet et mettre en relation des artistes et des organisations afin de continuer à développer et présenter ces œuvres.

Les Works In Progress ont lieu en journée et sont gratuits. Outre les Works In Progress, il y a également un programme de soirée avec des spectacles achevés de créateurs ayant participé aux éditions précédentes de WIPCOOP. Pour savoir qui vous pouvez voir à l’œuvre, où et quand, veuillez consulter le site www.mestizoartsplatform.be.

Programme du 19 octobre  

Le jeudi 19 octobre, découvrez les créations de Hafsa Aqqal, Nabil Ennassouh, Augusto Pedraza et Eyas Almokdad. Nous vous accueillons à partir de 9h30. Le programme détaillé sera bientôt disponible ici !

10h00: HELLO SCHATJE, ADIÓS AMOUR – AUGUSTO PEDRAZA 

Hello Schatje, Adiós Amour se propose d'aborder les origines de l'amour d'un point de vue rationnel et historique. Augusto Pedraza part de l'hypothèse suivante: pour se sentir complet, il faut aimer et être aimé. À travers des témoignages personnels sur l'amour et sa propre histoire d'amour, il crée un dialogue entre les approches scientifiques et émotionnelles. 

Augusto Pedraza est un metteur en scène de théâtre et de cinéma, un interprète et un historien qui vit à Malines. En 2020, il a obtenu son diplôme de metteur en scène au RITCS. Son premier court-métrage Violence a été présenté en 2021 et a été sélectionné pour plusieurs festivals. À travers la danse, le théâtre, le cinéma, l'art visuel et la musique, il parle des thèmes de l'origine, de l'identité, de l'amour, du pessimisme, de la violence et de l'espoir. L'aventure et le désir d'élargir son imagination et ses idées l'ont amené à chercher d'autres endroits que Mexico City, sa ville natale. La langue, le climat, les relations, la nostalgie et les rencontres avec les autres l'ont amené à redéfinir constamment son identité. "Je fais partie d'une diaspora, je fais partie d'une minorité, je suis un collectionneur et un trésorier d'histoires et je suis une personne avec une histoire pluriculturelle. Une histoire qui me motive à parler de ces chapitres de ma vie".

Play and concept: Augusto Pedraza / Director, dramaturge and producer: Lorena Pires / Technical assistance: Jamy Hollebeke / Dance assistant: Alexandros Anastasiadis El Greco / Production: 2 Options vzw / With the support of RADAR Mechelen, Mestizo Arts Platform & WIPCOOP.

10h30: Artist Talks 

11h30: AN ATTEMPT TO MAKE MY BODY AND ITS POWER A HOSPITABLE UNIVERSE – NABIL ENNASSOUH 

Dans An attempt to make my body and its power a hospitable universe, Nabil Ennassouh tente de voyager à travers les histoires, les systèmes, les gens et les générations précédentes qui se sont imprimés sur sa peau. Toutes ces histoires sont entrées en collision à un moment critique de sa vie, créant un chaos terrifiant. À partir de là, des images, des flashbacks, des mélanges de couleurs et d’odeurs ont commencé à mettre en place cette pièce multisensorielle saturnienne mais révélatrice au fond de son esprit.

Nabil Ennassouh est un performeur autodidacte qui s’intéresse aux styles de danse urbaine, avec des racines rythmiques en Afrique du Nord. Dans sa pratique artistique, il questionne les positions possibles des corps, leurs émancipations, leurs légitimités et leurs vulnérabilités. Ennassouh se considère comme un praticien dévoué de l’élévation par le mouvement. Dès 2022, il a commencé à explorer son potentiel performatif et à s’immerger dans la danse. Il a collaboré avec des artistes tels que Anthea Hamilton (Mashup/MHKA-Anvers), Deena Abdelwaheed (Read The Room festival curated by Mophradat), Marco Torrice (Melting pot) et Fallon Mayanja.

Soutenu par : There is nothing wrong with people (Johanna Couvée & Bouchra Lamyseh) et ISAC (Institut supérieur des arts chorégraphique ARBA ESA), Citylab/Pianofabriek, Mestizo Arts Platform / WIPCOOP.

12h00: Artist Talks + soup lunch

13h30: OMAR IBN SAÏD ET NOUS – HAFSA AQQAL 

Avec Omar ibn Saïd et nous Hafsa Aqqal se lance dans un voyage inspiré par le récit de vie d’Omar ibn Saïd. Un érudit noir du 18e siècle, réduit en esclavage aux États-Unis, mais qui refuse de se taire. Il parle en pular et écrit en arabe. Dans son autobiographie, il nous livre son histoire, il conte sa propre épopée, partage avec nous sa vie, ses émotions et sa foi. En le lisant, Aqqal ressens l’envie de raconter ces histoires qui tissent la trame de l’Histoire, celles oubliées dans les plis du temps, et à leur rendre leur légitimité en les représentant. La langue est l’un des fils conducteurs de cette création. Elle sera un instrument pour donner voix à les histoires, les émotions, et les identités plurielles. Aqqal souhaite faire résonner ces langues qui les représentent, Omar et elle.

Hafsa Aqqal est une artiste âgée de 22 ans. Son parcours artistique théâtral commence en académie: celle de Saint-Josse et Schaerbeek. Pendant plusieurs années, elle suit des cours variés tels que la déclamation, l’art dramatique, la diction et plus encore. En parallèle, en 2019 elle rejoint la troupe de théâtre Ras el Hanout dans le but de trouver un lieu de création. Cela est son début dans la production théâtrale, avec la première pièce Chuuut : les femmes musulmanes ont des choses à dire. Actuellement, elle travaille chez Ras El Hanout, en tant que comédienne, régisseuse et animatrice. Omar Ibn Saïd est sa première création en tant que porteuse de projet. Aqqal est née en Italie, et s’installe en Belgique dès l’âge de six ans. Ses origines marocaines embrassent son être, fusionnant cultures et langues dans un joyeux chaos parfois déconcertant.

Porteuse de project et comédienne – Hafsa Aqqal / Metteuse en scène – Aïcha Cissé / Dramaturgie – Mohamed Salim Haouach / Partneraire – Ras El Hanout. Avec le soutien de Mestizo Arts Platform / WIPCOOP

14h00: Artist Talks 

15h00: UNFOLDING THE BODY – EYAS ALMOKDAD 

Unfolding The Body n’est pas axé sur la dimension émotionnelle associée aux images de catastrophes.. Eyas Almokdad est allé plus loin.  Il explore plutôt les souvenirs de l’espace et des corps démontés, des individus qui ont habité les ruines, et puise dans la mémoire collective des victimes de la guerre. Almokdad cherche à comprendre et aborde cette zone grise entre les guerres, dans le présent et dans le passé. Une image à la fois sombre, neutre, détaillée et plate de la dévastation. Une réflexion sur la vie à travers la célébration rituelle de la mort.

Eyas Almokdad est un artiste multidisciplinaire Syro-Belge. Cinéaste et chorégraphe, il est diplômé en ballet et danse moderne (The Higher Institute of Dramatic Arts Damascus – Syrie 2005), titulaire d’un master en arts audiovisuels (Transmedia, Multimedia Arts, Art and Technology Luca School of Arts – Bruxelles 2013) et d’un master en arts audiovisuels (Film/KASK – Gand 2021). Almokdad a réalisé plusieurs films fictionnels et documentaires sur la guerre et la révolution en Syrie et sur les aspects politiques et humanitaires de l’immigration. En utilisant des narratifs et des éléments magiques de la réalité, ses films abordent des questions humaines contemporaines. Ses chorégraphies tentent de comprendre l’étendue de la souffrance humaine et mettent en scène des images de victimes de guerre. En expérimentant, par le théâtre rituel, la danse et les arts médiatiques, il exprime le corps naturel et le corps politisé de la postmodernité.

15h30: Artist Talks 

Programme du 20 octobre 

Le vendredi 20 octobre, outre la création de Justine Theizen, nous présenterons pour la première fois des œuvres d'artistes d'Amsterdam, de Berlin et de Barcelone, à savoir Melisa Diktas, Wang Ping-Hsiang, Sara Manubens et Ves Liberata. Nous vous accueillons à partir de 9h30. Le programme détaillé sera bientôt disponible ici !

10h00: WIPCOOP Talks 

10h30: SEASONS – JUSTINE THEIZEN 

Avec SEASONS, Justine Theizen et Isabelle Audoan s’interrogent sur l’amour, la passion et son évolution, ainsi que sur la représentation des corps féminins et queer. Elles s’inspirent de leurs propres relations et amours passées. Bien qu’il s’agisse de relations lesbiennes, plusieurs d’entre elles se sont avérées hétéronormatives. Mais comment déconstruire ce système ?

Justine Theizen est une danseuse, chorégraphe et artiste hip-hop de 25 ans. Elle s’est d’abord formée au hip-hop pendant plusieurs années, puis au krump pendant trois ans. Elle a grandi dans une culture urbaine, avec des battles, des compétitions chorégraphiques et des vidéos musicales. Pour Seasons, elle a reçu à la fois le prix 1000Pieces Puzzle (2019) et a remporté le Brusssels Bijou (2020). Entre 2019 et 2022, elle apparaît dans : Chikara de Ronin, Solomon x Sheba de WANP, La Ave de Nina Munoz, Ruupture de Mercedes Dassy, Categoreez de Yassin Mrabtifi et Free Dance Espace de Lorena Spindler. Elle a également joué dans plusieurs courts métrages – comme Tarot réalisé par Alice Khol – et longs métrages – comme Rebel d’Adil et Bilal. En juin 2022, elle crée son personnage Dragking @Zack et performe au Sassy Cabaret, au Mama’s Open Mic, au Fame Festival, au Crashtest et au Playback. Début 2023, elle organise une Queer Battle lors du Rendez-Vous Get Down au CC Jacques Franck.

Chorégraphie: Justine Theizen / Interprète: Justine Theizen et Isabelle Audoan / Scénographie: Camille Colin / Production: Atelier 210/ Diffusion: Get Down Agency / Production musicale: INSK/ Chanteuse: Clelia Guendouzi

 

11h00: Artist Talk with Eli Mathieu Bustos 

12h00: NOSFERATU : A SYMPHONY OF HORROR – SARA MANUBENS & VES LIBERTA

NOSFERATU : A SYMPHONY OF HORROR est un projet d’arts scéniques qui vise à revisiter le film allemand Nosferatu (Murnau, 1922) d’un point de vue QUEER et translesbien. Le projet met en relation le phénomène vampirique expressionniste avec le corps transféminin et œstrogéné, en actualisant les questions du film original sur le désir sexuel, la terreur envers le corps, la chasse sociale et la reproduction du monstre. “Cette recherche est un exercice de réappropriation de ce qui nous a toujours appartenu : le genre du film d’horreur, pour la libération Queer.”

SARA MANUBENS est artiste, chorégraphe et travestie à Barcelone. Elle est titulaire d’une maîtrise en pratique des arts du spectacle et culture visuelle (Museo Reina Sofía, ARTEA). Son travail se situe entre le in situ, la performance et la danse et se concentre sur la trans-corporéité et son impact sur la réalité. Elle développe ses propres processus créatifs depuis 2015. Symphony of the Seas est un projet artistique qui démarre en 2017 et qui vise à aborder la pratique et l’identité travesties d’un point de vue chorégraphique, expérimental et borderline. Son objectif artistique est de croiser les méthodologies du spectacle vivant avec des sujets et des présences trans, en plaçant une logique Queer dans la production chorégraphique. Ces récits sont liés à la transition, à la violence sur le corps transféminin, à l’image du travesti comme espace de résistance contre l’institution, à la performativité trans comme action politique, et à l’horreur comme processus de libération collective. Sara a conçu et réalisé des projets éducatifs Queer dans différents programmes institutionnels et écoles publiques, parmi lesquels DRAG KIDS (2020), une séance de travestissement en famille, ou TEEN HORROR (2022), un film d’horreur avec des adolescents.

VES LIBERTA (Teresa Liberato) est danseuse et performeuse. Elle a étudié à O Corpo Da Dança – Torres Novas, ESD (Lisbonne), et au cours ECD à AHK (Amsterdam). Elle a suivi le programme PACAP5, sous la direction de João Fiadeir. Elle a participé à des ateliers avec Marcelo Evelin, Radouan Mriziga, Emmanuel Huynth, Antonija Livingstone et Emma Bigé, Vera Mantero, Yael Karavan, Nadia Beugré, Eleonora Fabião, Luara Raio, Acauã Elbandido et Liza Nelson. Elle a étudié les méthodes BioChá, Shirin Yoku et ZaZen avec l’auteur Zélia Sakai. En tant que créatrice, elle a développé un travail dans les domaines de la performance et de la danse. Elle a présenté ses pièces  Porta 6, au Museumplein (Amsterdam), au théâtre Virgínia, au festival TANTANTANN et au Teatro do Bairro Alto. Elle a participé en tant qu’interprète à des projets avec Ana Borralho et João Galante, Clara Andermatt, Raimund Hoghe, Pedro Barreiro, Eduardo Batata et Dinis Machado.

CONCEPT ET CHORÉGRAPHIE – Sara Manubens / EN COLLABORATION AVEC – Teresa Liberato / HABILLEMENT ET ASSISTANCE – Feña Celedon / COLLABORATEUR DE LA DRAMATURGIE – Charlie Benedetti / SOUTIEN À LA PRODUCTION – Nau Ivanow / 

12h30: WIPCOOP TALKS 

13h00: Artist talks avec Sara Manubens & Teresa Liberato 

13h30: Soup lunch 

14h30: RETINA MANEUVER – PING HSIANG-WANG 

Après avoir achevé son service militaire il y a dix ans et avoir été libéré de l’armée, Wang a rarement pensé à son statut de réserviste. Mais lorsque le Parti communiste chinois a encerclé Taïwan avec une fréquence sans précédent dans l’histoire et a mené des exercices militaires à grande échelle, l’artiste a commencé à se demander s’il ne devrait pas se préparer dans un avenir proche en tant que soldat à détruire l’ennemi qui avance sur le champ de bataille, au lieu de suivre sa vocation de metteur en scène de théâtre. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, la Chine exerce une pression militaire croissante sur Taïwan. La communauté internationale se concentre sur ce centre tourbillonnant de la géopolitique indo-pacifique. The Economist a mené une enquête approfondie sur Taïwan, considérée comme “l’endroit le plus dangereux du monde”. Depuis 1949, Taïwan est en état de guerre potentielle avec la Chine et dispose d’un système de conscription à long terme. Homme de théâtre de formation, le metteur en scène Wang Ping-Hsiang, comme la plupart des hommes à Taïwan, est également un réserviste qui peut être appelé à tout moment à rejoindre le front. Dès qu’il a obtenu son diplôme universitaire, il a été enrôlé dans l’armée et a suivi une année d’entraînement militaire.

Ping-Hsiang Wang est un metteur en scène de théâtre taïwanais. Son travail se concentre sur la manière dont le comportement humain est discipliné et modifié par l’évolution de la matérialité, de l’internet, des systèmes, des machines, de l’environnement et du commerce. La signature esthétique de Wang est basée sur la transformation de paysages quotidiens normaux en réalités numériques fantastiques. Il considère le théâtre comme un véhicule perceptuel permettant de nouveaux moyens de communication et combine de multiples éléments performatifs utilisant le texte, le langage parlé, le son, le mouvement, la vidéo en direct, les objets et la scénographie. Son travail considère la narration comme une expérience sensorielle complète. Ces dernières années, il a collaboré avec plusieurs compagnies théâtrales internationales, dont Agrupación Señor Serrano, Rimini Protokoll et cmd+c company. De nombreux festivals en Europe et en Asie ont présenté son travail, comme Romaeuropa en Italie, Grec Festival de Barcelona et TNT Festival en Espagne, Festival de la Cité en Suisse, et ¡Viva ! Spanish & Latin American Festival au Royaume-Uni.

Concept – Wang Ping Hsiang / Dramaturge – Dan-Dan Liu / Visual Design – Yi-Ju Chou / Director Assistant – Kang-Hua Chang

15h00: WIPCOOP Talks

15h30: Artist Talk with Ping Hsiang-Wang 

16h00: THE UNTAMABLE CREATURE WITH THE FLOWERED DRESS – MELISA DIKTAS

Les Kurdes disent: il est dangereux pour nous de parler, alors nous dansons. La danse kurde est une façon de lutter et répond à un besoin spécifique, un moteur, une force, une résistance et un espoir. Dans THE UNTAMABLE CREATURE WITH THE FLOWERED DRESS, Diktas veut explorer ce moteur en lui-même. Qu’en ressort-il ? Où l’emmène-t-il ? Govend*, c’est le collectif, faire du feu ensemble en mouvement répétitif. Mais chacun compte. Diktas veut créer son propre rythme de base, une répétition dans le rythme de mouvement du govend. Pour qu’il puisse évoluer vers un nouveau langage de danse. Avec son dahul (drums), Melisa explorera les différentes couches de la ligne du temps pour devenir une véritable Çîrokbêj (“conteuse”). Avec govend, par govend, mais dans son propre potentiel.

* Govend est un style de danse kurde qui est l’abréviation de “goden” (son) et “venden” (moment).

Melisa Diktas est une performeuse d’origine kurde et indonésienne. Après avoir obtenu son diplôme, elle a commencé à travailler comme danseuse dans le circuit commercial il y a 7 ans. Parallèlement, elle a dansé pour divers événements et productions, chorégraphié des émissions de télévision et des vidéos musicales et travaillé dans des théâtres. Aujourd’hui, elle se consacre principalement à ses propres recherches. Bien que Melisa ait grandi avec les danses folkloriques, elle est poussée à se spécialiser dans les mouvements de base. Cela donne au nouvel idiome de la danse une base fondamentale sur laquelle s’appuyer. Elle a suivi des cours de danse folklorique aux Pays-Bas. En 2022, elle se rend à Istanbul pour suivre des cours de govend avec Erhan Zaza. Elle a ensuite suivi un cours à temps plein à l’école de danse govend Instandbul Arjen Brusk. Elle a parcouru huit villes du nord du Kurdistan pour faire des recherches sur les danses kurdes. Elle fait des allers-retours à Istanbul pour faire des recherches. Elle a participé à un programme de recherche artistique à Amsterdam en collaboration avec ART& Amsterdam, Cheroney Pelupessy et Gi Au-Yeung. Pendant sa résidence en Suède, elle a approfondi ses recherches sur le govend avec la réalisatrice Marit Shirin Carolasdotter, avec qui elle a chorégraphié le projet No friend but the mountains (Pas d’autre ami que les montagnes).

16h30: WIPCOOP Talks

17h30:  Artist Talk avec Melisa Diktas 

 

Crédits

MESTIZO ARTS PLATFORM + WIPCOOP ARENBERG, KVS, CAMPO, TONEELHUIS, RATAPLAN, MARTHA!TENTATIEF, DE CENTRALE, DETHEATERMAKER, MADAM FORTUNA, NTGENT, KOPERGIETERY, FAMEUS, LARF! KAZEMATTEN, 0090, WPZIMMER, ARSENAAL/LAZARUS, CULTUURCENTRUM & RADAR MECHELEN, OC NOVA, BE HUMAN, PIANOFABRIEK/CITYLAB, VICTORIA DELUXE, SPREEKUUR (PODIUMKUNSTEN), THEATERFESTIVAL, GLOBE AROMA, THEATER AAN ZEE, LEZARTS URBAINS, FABULEUS, WORKSPACEBRUSSELS, TRANSFOCOLLECT, VIERNULVIER, BIJ DE VIEZE GASTEN, ZINNEMA, MOUSSEM, DANSPUNT, THASSOS, SOCHA, KC NONA, DE SINGEL / ON OFF SPACE, DE MAAN, ZOMER VAN ANTWERPEN, WALPURGIS, HETPALEIS, RAS EL HANOUT, ULTIMA VEZ, BRONKS, DE KOER, CC JACQUES FRANCK, IMPULSION DANCE, MONTY, DE STUDIO, STORM OP KOMST, STUK, VINCENT COMPANY, LE BAMP, DE BRAKKE GROND, TATWERK, RIGHT ABOUT NOW, NAU IVANOW, ATELIER 210, GET DOWN AGENCY, CORSO, ILES, 30 CC, TRILL, BURN, CIE TARTAREN, HET NIEUWSTEDELIJK, GOUVERNEMENT, LE RIDEAU, LA BALSAMINE, HET BOS, DE NIEUWE SPELERS, ZET MET DE STEUN VAN / AVEC LE SOUTIEN DE / WITH THE SUPPORT OF The Flemish Community